La douceur ou le chaos ?
Ceux qui me suivent sur mon blogue, en coaching, en conférences ou dans ma nouvelle entreprise (Entrepreneurs en cavale) le savent : je lis beaucoup sur la spiritualité et le développement personnel. J’en suis même fatigant avec mes références.
Dans tous les bouquins, le message tourne autour du même thème. Tous les auteurs disent grosso modo la même chose, dans des mots différents.
Pour :
- être réellement soi-même,
- se connaître vraiment,
- être heureux,
- trouver son chemin,
- être vrai,
- découvrir sa mission;
Cela prend le chaos. Une crise. Une tempête.
Peu importe l’expression que vous choisissez, pour vivre un éveil ou trouver son chemin de vie, il faut surmonter une période sombre, toucher le fond du baril, traverser une mauvaise passe.
Ce chaos peut naître dans différentes circonstances :
- rupture amoureuse,
- maladie,
- décès d’un être cher,
- violence,
- abandon,
- peine,
- souffrance,
Pourquoi un état aussi magnifique que le bonheur doit-il résulter d’un concept aussi négatif que le chaos? Parce que l’humain a besoin de souffrir pour révéler sa vraie nature et supprimer de son esprit les apprentissages erronés qu’il a accumulés depuis son enfance. (Je traite davantage de cette idée dans certains de mes blogues précédents et j’aurai sûrement l’occasion de revenir plus longuement sur le sujet.)
Maintenant, croyez-vous qu’on puisse réveiller sa nature profonde sans avoir à vivre de grandes secousses ? Croyez-vous qu’on puisse arriver au même résultat par la douceur ? J’en suis persuadé. Je me suis d’ailleurs donné comme objectif de vie de le faire réaliser aux autres.
Toi et moi, qui affichons un niveau de conscience plus élevé par rapport à ces théories, l’avons déjà compris. Il est donc de notre devoir d’aider les gens par nos apprentissages et nos expériences. Notre mission doit commencer par nos enfants, dans les enseignements que nous leur transmettons au quotidien.
Prenons le temps de leur expliquer la vraie vie. Ensuite, donnons-leur les outils pour bien l’affronter. Répétons l’exercice avec nos amis, nos êtres chers et nos collègues de travail. Devenons des modèles à suivre. Brillons pour inspirer les autres et les influencer positivement.
Quand j’étais enfant, j’aurais aimé apprendre :
- à devenir ma propre source de bonheur,
- à devenir ma propre source d’amour,
- à reconnaître que le but de la vie est d’être heureux,
- à ne pas exister que dans le regard des autres,
- à utiliser mon pouvoir pour créer ma propre réalité,
- à soigner mon corps, qui est mon véhicule,
- à tout faire pour rendre les gens autour de moi encore plus heureux,
Si j’avais reçu cet apprentissage en bas âge, j’aurais certainement pu vivre mon éveil dans la douceur et la paix. Sans devoir attendre la trentaine pour me révéler enfin à moi-même. Sans subir la souffrance d’une crise existentielle.
D’ailleurs, à quand les cours de spiritualité et de croissance personnelle à l’école ?
Pour moi, entre le chaos et la douceur, le choix est clair.
Hugo Dubé
Hugodube.ca
Beau texte. Merci